Depuis six mois était arrivé à Alger le colonel Lagarde, venant de Saïgon où il commandait le 6e régiment d'infanterie de marine. Le jour même où il débarquait ici, il apprenait le décès, survenu l'avant-veille, de son plus jeune enfant, âgé seulement de quelques mois, Peu de temps après, sa femme mourait à son tour, lui laissant trois enfants dont l'ainé avait huit ans.
Profondément affecté de ces deuils successifs, le colonel Lagarde, qui était venu ici en convalescence, rendu très anémique par un séjour prolongé en Cochinchine, vit sa santé péricliter peu à peu et il s'éteignait avant-hier...
La Dépêche algérienne, 21 avril 1900.
Depuis six mois était arrivé à Alger le colonel Lagarde, venant de Saïgon où il commandait le 6e régiment d'infanterie de marine. Le jour même où il débarquait ici, il apprenait le décès, survenu l'avant-veille, de son plus jeune enfant, âgé seulement de quelques mois, Peu de temps après, sa femme mourait à son tour, lui laissant trois enfants dont l'ainé avait huit ans.
Profondément affecté de ces deuils successifs, le colonel Lagarde, qui était venu ici en convalescence, rendu très anémique par un séjour prolongé en Cochinchine, vit sa santé péricliter peu à peu et il s'éteignait avant-hier...
La Dépêche algérienne, 21 avril 1900.
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